Née de parents eux-mêmes impliqués dans diverses associations culturelles bretonnes, elle est enseignante et consacrera son temps libre à la vie de cercles celtiques (à Pont-Aven, Quimper, Pont-l’Abbé) avec tout ce que cela suppose : danse, costumes, chorégraphie, formation des membres, journées d’études, participation au fonctionnement de la confédération War ‘l leur, à l’administration du festival de Cornouaille (depuis 1980), bénévolat (dans de multiples fêtes, festivals, groupes vocaux, expositions et travaux muséographiques comme au musée bigouden…), jurys de concours, conférences…
C’est grâce au dévouement discret mais continuel de personnes comme Marie-Christine que la Bretagne a pu transformer l’identité négative de l’après-guerre en identité positive, créatrice, génératrice de lien social et intergénérationnel. Un phénomène sociétal dont l’impact dépasse largement le strict domaine culturel et contribue aussi bien à l’économie de la Bretagne, à sa volonté de maîtrise d’un avenir choisi et conforme à ses valeurs esthétiques et sociales…
Elle a reçu le Collier de l’Hermine en 2017 à Saint-Quay-Portrieux.