Acteur incontournable de la vie musicale bretonne traditionnelle de l’après-dernière-guerre ! Suivant les traces de son oncle (le barde « Kadour »), il co-fonde avec Job Noël la Kevrenn Rostren en 1946, le cercle de Bourbriac en 1949, le bagad de Bourbriac en 1953…
Avec son compère Etienne Rivoallan, il rafle régulièrement la 1ère place des premiers concours de sonneurs de Gourin et leurs élèves deviendront eux aussi réputés, tel Daniel Philippe qui détient le hit-parade des titres aux championnats de Bretagne.
Les disques auxquels il contribue restent aujourd’hui encore des références (Noce de Glenmor, ou disque en hommage à Etienne Rivoallan). Il participe bien sûr au lancement des festoù-noz modernes des années 56-60, il oriente Claudine Mazéas vers les grands chanteurs traditionnels qu’elle saura enregistrer (telle l’incomparable Mme Bertrand…)
Mais son engagement pour la Bretagne est global et on le retrouve dans la défense de l’agriculture paysanne, les combats écologistes (création de l’association Bevañ e Menez Are), la vie locale (lutte pour le maintien de l’hôpital de Carhaix…) Et quand sonne l’heure de la retraite, son agenda de ministre se remplit d’un tourbillon de dates (festou-noz avec Re an Are, manifestations pour la réunification administrative, la langue bretonne, le soutien aux causes internationales…
Impossible de traverser le monde de la musique bretonne de l’après-guerre sans connaitre Jorj Kadoudal ! Il a suivi les traces de son oncle (le barde Kadour) avec Job Noël il a créé la Kevrenn Rostrenn en 1946, le cercle de Bourbriac en 1949 et le bagad de Bourbriac an 1953.
Avec son compère Etienne Rivoallan ils ont été régulièrement primés au championnat des sonneurs de Gourin, et leurs élèves sont devenus célèbres également comme Daniel Philippe, le sonneur le plus titré aux championnats de Bretagne. Il a joué sur de nombreux disques dont certains sont encore connus aujourd’hui (Eured Glenmor, ou le disque en hommage à Etienne Rivoallan).
Bien sûr, il prit part au renouveau du fest-noz dans les années 56-60 et il mit Claudine Mazeas en contact avec des musiciens traditionnels avec lesquelles elle enregistra plus tard (comme madame Bertrand, chanteuses sans son mari.)
Son combat est très varié, il défend aussi l’agriculture, les combats écologiques (en créant l’association Vivre dans les Monts d’Arrée), la vie locale (la lutte pour l’hôpital de Carhaix)…
Et quand vint le temps de la retraite, son agenda était plein à craquer : festoù-noz avec Re an Are, manifestations pour la réunification de la Bretagne, pour le breton, pour soutenir des luttes internationales…