Né en 1921, Henri Maho découvre le français à l’école où il doit subir « l’infâme symbole ». Ayant appris seul à écrire le breton, il collabore au journal de Loeiz Andouard, Arvor. A partir des années 50, il entreprend de nombreuses actions en faveur de la langue et de la culture bretonnes : il enseigne le breton à Bignan puis à Locminé, il fonde la revue An Doere, il publie de nombreux articles dans les journaux du pays de Vannes afin de sensibiliser les lecteurs notamment les jeunes, participe à la vie culturelle du pays de Baud- où son entreprise de bâtiment est installée- en créant une cinquantaine d’associations. Passionné par le patrimoine architectural, il répertorie les sites et monuments du pays de Baud et se bat, des années durant, au sein puis à la tête de Breiz Santel pour la sauvegarde et la mise en valeur des chapelles, croix, fontaines… Il décède le 12 juin 2008.
Il a reçu le Collier de l’Hermine en 1998 à Vitré.