Fille de paysan, Angèle Jacq est née à Landudal (Cornouaille) en 1937. Exploitante agricole puis représentante de commerce, employée de banque, syndicaliste, correspondante de presse depuis vingt-six ans, elle partage le reste de son temps dans son village natal entre écriture, jardinage et défense de la langue bretonne.
Fruit de 16 années de travail, son premier livre, Les Braises de la liberté, publié en 1995 chez France-Empire, est un roman historique, bientôt suivi en 1997 chez le même éditeur d’un recueil de légendes. Un autre roman, Le voyage de Jabel paru en 1999 (Ouest-France) connaît un vif succès et son dernier ouvrage, Ma langue au chat, est paru en 2002 aux éditions du Palémon.
Parallèlement à l’écriture, Angèle Jacq mène un combat quotidien pour la langue, qu’elle manie parfaitement, et pour la culture bretonne. Elle participe au lancement de l’appel de Carhaix en 1999 et fait partie de la délégation bretonne qui présente la situation culturelle de la Bretagne à diverses instances européennes.
Son combat s’attache aussi à la défense de l’environnement (traitement des déchets dans le Finistère) et à la solidarité avec le tiers-monde (soutien à une ONG au Sénégal).
Elle a reçu le Collier de l’Hermine en 2003 à Saint-Malo.