Dans le cadre des Jeudis de l’Hermine, la prochaine conférence se tiendra le 5 janvier, animée par Christiane PAURD.
Notre démarche part de l’image, de ce chacun voit lorsqu’il entre dans une église. Nous photographions tout, de A à Z, sauf le contenu des sacristies. Nous essayons de décrypter cette image : termes, finalité, symbolisme, histoire…
C’est la persistance de la présence des textes apocryphes – et de la Tradition- dans l’iconographie que nous voudrions souligner ici.
L’iconographie est truffée de détails qui nous échappent faute d’en connaître l’origine – et de bien regarder. Nos lectures bibliques se sont souvent limitées aux textes canoniques, en particulier le Nouveau Testament – les évangiles surtout – laissant de côté l’Ancien Testament. Quant aux textes dits apocryphes pour les distinguer des textes canoniques bien peu s’y sont intéressés. Et pourtant ! Ils sont partout !
Que nous pratiquions notre religion ou non, la plupart d’entre nous avons reçu une éducation chrétienne de base. Notre année se déroule selon un rythme immuable qui fait se succéder l’Annonciation, Noël, la circoncision, le massacre des innocents, l’Epiphanie, la fuite de la Sainte Famille en Egypte, etc…
Nous prenons pour acquis les enseignements que nous avons reçus enfants. Parlons d’abord d’épisodes que vous connaissez tous et sur lesquels vous ne vous êtes probablement jamais posé de questions :
- Le bœuf et l’âne dans la crèche : les évangiles canoniques n’en parlent pas.
- Les rois mages, Melchior, Balthazar et Gaspard, venus voir l’enfant Jésus à Bethléem : leurs noms n’apparaissent pas dans les évangiles canoniques.
