Au XXème siècle, alors que la profession des brodeurs est sur le déclin, quelques amateurs passionnés relancent l’activité. Dans les années 1950, la maison Le Minor transpose les motifs traditionnels dans la décoration de l’ameublement et du linge de table, conjuguant par la même occasion le savoir-faire bigouden et la créativité contemporaine.
Dans l’obligation de confectionner leurs coiffes et leurs costumes, les cercles celtiques organisent, à partir des années 1980, la sauvegarde des techniques de broderie, au sein des fédérations War’l Leur et Kendalc’h. De nombreux adeptes sont ainsi formés, dont beaucoup deviendront de précieux passeurs de gestes. Qu’ils soient amateurs, brodeurs traditionnels, enseignants, stylistes ou créateurs, ils assurent aujourd’hui un bel avenir à cet art populaire.
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