Il en est ainsi pour l’apparition de groupes musicaux utilisant des instruments « non bretons » (guitare, percutions, cuivres, instruments électrifiés etc…)
Dèjà les années 1930 avaient vu l’apparition de ce qu’on appelait le jazz band pour animer noces et bals et mélangeant, alternativement, répertoire international et répertoire breton.
Mais ce sont surtout les années 60 qui vont connaître l’émergence de ces groupes utilisant des instruments non traditionnels, à l’instar de ce qui se prtaiquait déjà depuis quelques années en Irlande avec les coeli.
Le mouvement fut lancé par Pierre Yves Moign, en 1956, avec le groupe Son ha koroll (accordéon, violon, piano, contrebasse, batterie, flûte piccolo…) et un répertoire breton, irlandais et écossais. Une expérience qui se traduira par 3 disques en 1957 et un passage à l’Olympia !
La même année, naîtra aussi le groupe Evit koroll sous la direction de l’ animateur de la Kevrenn de Rennes, Jean L’Helgouach, dans une formation acoustique également.
Puis apparaîtront des groupes comme
– an tri bintig (1958)
– Les Namnediz (1960) avec Tugdual Kalvez et Henri Landreau qui seront les premiers à introduire la guitare basse électrique dans un groupe breton.
– Les Kaballerien (1961) à nouveau avec Pierre Yves Moign et dans une formule qui utilise la harpe celtique avec Gérard Martin, fils du luthier de la rue de Vaugirard à Paris.
– Les Paganiz (1962) quatuor vocal dirigé par René Abjean, et qui deviendra les Breizerien en 1969
– les Tregeriz en 1968
1970 et les années suivantes, elles, seront dominées par Alan Stivell qui sera, à son tour, à l’origine d’une nouvelle évolution de la musique bretonne.
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