Missionaire et évèque
Peut-être un évêque de Dol de ce nom, successeur de saint Magloire, a-t-il été confondu avec ce saint celtique du Goëlo, présenté tantôt comme le maître de saint Guénolé* dans l’archipel de Bréhat, tantôt comme le disciple de saint Maudez, ou comme le directeur de conscience de saint Turiau. La légende tardive de saint Budoc fait de celui-ci le fils du roi de Goëlo et de sainte Azénor, fille du roi de Brest. À la suite d’aventures merveilleuses, il passe sa jeunesse en Irlande. Pour échapper à la dignité archiépiscopale à laquelle on veut l’élever, il franchit la Manche. Débarqué à Porspoder, il y séjourne quelque temps avant de s’établir à Plourin-Ploudalmézeau. Faute d’avoir pu en convertir les habitants, il les excommunie avant d’être élu archevêque de Dol. À sa mort, ses reliques furent partagées entre Brec’h et Plourin, dont il avait absout la population.
