Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, l’émigration et la découverte de Morvan Lebesque l’amènent à la question bretonne… par le biais de l’économie, en tant que directeur commercial du port de Nantes-St-Nazaire : adhésion au CELIB en 1971, un livre « Europe, rends-nous la mer ! », la liaison Montoire-Vigo, préfiguration de l’autoroute de la mer…
Puis lancement avec Yann Poupinot et présidence de B5, l’ancêtre du CUAB et de Bretagne Réunie, avec un argumentaire déjà basé sur une démonstration économique et chiffrée.
Et l’aventure de Brittany Ferries et de la multiplication de ses lignes à partir de 1976 et pour 21 ans.
Toujours avec le souci de la réunification des 5 départements, y compris en rallongeant le Tro Breizh d’une étape non historique en le faisant passer par Nantes, il sort un nouveau livre « L’ambition de Bretagne d’un Nantais ».
Après la géopolitique, ce seront plusieurs romans à partir de l’histoire familiale. Mais toujours le même engagement : Yves devient président de l’association des écrivains bretons, tout en continuant son travail au sein de la section Droit et Institutions de l’Institut Culturel. Et les projets continuent à fuser : faire de Nantes un port Jules Verne, faire renaître un pont transbordeur… et toujours s’appuyer sur les valeurs de solidarité, d’innovation et d’impertinence des Bretons (encore qu’il les trouve pas assez impertinents à son goût !).
Et, en regardant en arrière, « l’impression d’avoir été en permanence dans une citadelle assiégée où il faut passer de créneau en créneau pour donner un coup de main »…
Il a reçu le Collier de l’Hermine en 2012 à Guingamp.