Andrea ar Gouilh chantait déjà quand elle était enfant à Pluguffan, et plus encore quand elle était adolescente, aussi bien à la maison qu’à l’église et à chaque occasion comme les pardons, les mariages etc.
Elle n’a jamais été chanteuse professionnelle. Elle a fait des études pour s’occuper des jeunes enfants, les enfants des écoles maternelles : elle a été « Jardinière d’enfants spécialisée ».
En 1955, elle suit les fêtes du « Bleun-brug » et participe aux concours qui y sont organisés. Elle gagne trois fois de suite le premier prix : en 1956, 57, 58.
En 1958 elle va à Paris pour deux années d’études. Cette époque est très utile pour elle par les contacts qu’elle a engendrés : elle est en effet membre de J.E.B. (Jeunesse Etudiante Bretonne) et du cercle celtique « Jabadao ». Elle découvre le « Barzaz Breiz » et des chansons traditionnelles du Pays Vannetais grâce à des personnes comme Donatien Laurent, Yvon Palamour, Gwenole ar Menn… Elle rencontre aussi George Cochevelou, le père d’Alan Stivell, qui lui demande de chanter accompagné par son fils à la harpe. Un an plus tard paraissent les premiers disques de « Mouezh Breizh ».
Depuis cette période elle a chanté, en Bretagne et à l’étranger, les gwerzioù du « Barzaz Breiz » bien sûr, mais aussi d’autres chansons écrites par Roparzh Hemon, Abeozen, Pierre-Jakez Hélias, sur une musique de Jeff Le Penven ou Polig Montjarret. Elle interprète aussi Glenmor et Youenn Gwernig.
Elle a chanté au Japon en 1976, mais surtout dans les pays celtiques : Irlande (Celtavision à Killarney), Pays de Galles, Ecosse, dans des congrès celtiques, également en Suisse, Allemagne, Autriche, Tchéquie, et en 2007 à Kyzyl, capitale de la République de Touva, en Sibérie.
Elle a reçu le Collier de l’Hermine en 2011 à Quimper.