Née le 25 novembre 1948 à Paris, Catherine Latour entre dans le mouvement culturel breton grâce à son oncle Jean-Louis Latour, alors secrétaire général de Kendalc’h, et à sa femme Marie-Christine.
Elle suit son premier stage organisé par Kendalc’h en 1961 sous la direction de Bernard de Parades. Elle adhère en 1964 à l’association Korollerien Breiz Izel, puis rejoint l’association Dugelez Breiz des Lilas, aux convictions bretonnes plus affirmées.
Elle représente Dugelez Breiz au sein de la Fédération des Bretons de Paris et de Bodadeg ar Sonerien. Vice-présidente de l’association jusqu’à son départ en Bretagne en 1982, elle suit régulièrement les activités des associations bretonnes de Paris et bien d’autres actions comme celles de Skoazell Vreizh.
Elle passe le Diplôme de Culture Bretonne mis en place par Kendalc’h et participe à la vie de l’association dont elle tient les comptes. Sur un de ses premiers salaires elle prélève quelques centaines de francs pour être actionnaire de Coop Breizh. En 1979, bien que résidant toujours à Paris, elle entre au Conseil d’Administration de Kendalc’h Bretagne. Cette même année, elle rentre, comme ovate, au Collège des Druides, Bardes et Ovates de Bretagne. En 1981, elle devient secrétaire de Kendalc’h Paris.
C’est aussi à cette époque qu’elle commence à aider Robert Le Grand à tenir des stands de livres et disques en Bretagne, dans les fêtes de l’été. Kendalc’h a besoin d’une personne qualifiée pour tenir la comptabilité et l’administration du Centre Ti-Kendalc’h. En 1982, elle accepte la proposition de Jean Guého de venir travailler à Ti-Kendalc’h. Malgré les conséquences financières, cette proposition lui permet de réaliser son rêve : revenir travailler et vivre en Bretagne. Dès son arrivée elle adhère, à titre individuel, à l’Institut Culturel.
Les difficultés financières de Ti-Kendalc’h, obligent à son licenciement en 1984, mais elle redevient administratrice de Kendalc’h et fait bénévolement la comptabilité de Ti-Kendalc’h jusqu’en 1998. En 2006, elle prend la présidence de Kendalc’h et, à ce titre, entre au Conseil culturel de Bretagne.
Depuis 2009 elle participe aux travaux de mise en place du nouveau Conseil culturel de Bretagne voulu par Jean-Yves Le Drian. Elle y est élue vice-présidente au titre des deux confédérations, War’l Leur et Kendalc’h, et de la Fédération BAS.
Elle a reçu le Collier de l’Hermine en 2010 à Lorient.