Celle-ci s’est tenue le vendredi 21 octobre 2016 au Relais du Corong à LOCARN dans les Côtes d’Armor.
Ordre du Jour :
Etude, sur un plan pédagogique, de la manière de prolonger l’exploitation des cartes de Bretagne déjà éditées.
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Michel PRIZIAC évoque la création de l’ICB après la parution de la Charte en 1976. Il tient également à dire n’avoir plus à revenir sur les quelques petits différents qui avaient pu s’installer suite à la lenteur de démarrage de la publication des cartes alors que tout le travail avait déjà été fait, revu et corrigé, par une équipe hautement compétente en la matière. Une pensée est demandée pour Martine Jacopin, membre très active de la section, qui nous a quittés si brutalement l’été dernier alors qu’elle n’avait que 64 ans.
- – Le Point sur la diffusion des Cartes de Bretagne –
Ce projet de cartes murales orchestré pour la distribution par Roland Allain pour les Primaires et Mikaël Coutaller pour les Collèges, fait partie de l’Histoire Locale de la Bretagne à 5 Départements et a été bien accepté par le Rectorat. Pour le Privé même acceptation enthousiaste par le Directeur Diocésain. Cela permet de fomenter des achats groupés.
L’intérêt de ces cartes a été très vite compris, non seulement par le personnel enseignant, à qui une remise gratuite a été faite, mais aussi par un large public très demandeur également. On savait pourtant que la diffusion n’aurait pas été des plus faciles. On a pourtant remarqué un bon démarrage dans la distribution notamment à Noyal-Pontivy suite à un article paru dans l’édition régionale Ouest-France.
Mikaël COUTALLER a échangé sur le sujet avec Paul MOLLAC qui en réclame pour Ploërmel et en réserve une pour son attaché parlementaire à l’Assemblée Nationale. Catherine LATOUR va lui en faire un envoi. A savoir aussi que la carte est inscrite dans le catalogue du Chasse-Marée.
A la réflexion faite par Alan LE NOAC’H sur certaines inexactitudes de noms qu’il croit avoir décelées sur les cartes, il lui est demandé de soumettre une liste des noms qu’il suppose erronés. Mikaël Coutaller explique les différences qu’il peut y avoir en breton en fonction de la toponymie et de la phonétique, et certifie que tout avait été soumis à l’Office qui, après une journée entière de travail, n’avait décelé aucune erreur…
La question est posée sur la nécessité d’une réédition des cartes murales car il faut reconnaître que c’est excellent pour l’I.C.B.
- – Exploitation pédagogique de la carte dans différents domaines –
Il est nécessaire de continuer et d’avancer en se posant la question : Comment intéresser la jeunesse à la Bretagne à travers cette carte ? Une priorité des sujets s’impose qui nécessite, après des propositions claires, de se décider et de ne pas bloquer…
Après s’être félicité de la présence de Catherine LATOUR à cette réunion, suite à tout ce temps où il y a eu un manque évident de liens entre les sections, Mikaël COUTALLER pose la question du « quels thèmes seraient à retenir » ?
Roland ALLAIN propose de s’appuyer sur le local culturel au niveau de la Bretagne et avec Mikaël qui fait passer plusieurs brochures, le débat se poursuit sur la nécessité d’un travail à orchestrer pour l’établissement de fiches de travail avec documents :
.- Comment, par exemple, est perçu l’écoulement des eaux, rive droite, rive gauche par rapport à la source ? Heureusement qu’aujourd’hui le professeur n’est plus obligé de toujours prendre des manuels scolaires car bien souvent, hélas, ces manuels sont ignorants… Il cite l’exemple où, au cours d’une réunion à l’Institut de Locarn, on s’est aperçu que 10% des élèves sont persuadés qu’en Bretagne les dolmens sont les anciennes maisons des Gaulois…
.- Il existe « ZERO document » sur la Bretagne dans les programmes officiels.
.- Il y a un grand besoin d’aller au-delà du scolaire, les enseignants sont en attente…
- – Comment s’y prendre pour renforcer l’impact de cette édition des Cartes de Bretagne?
Michel PRIZIAC reconnaît que c’est bien de présenter la carte dans les écoles mais il y a aussi un besoin d’un comité d’édition, car on ne peut proposer à des enfants des choses qu’on ne peut comprendre.
Dans l’immédiat, avec la carte muette, proposer une exploitation réelle : méthode Rossignol autocorrectible, plexiglass, clichés informatiques, supports pédagogiques. Il faut éviter les déboires car il faut bien savoir que même si notre travail est reconnu il y a gêne du côté de l’administration scolaire qui est dans l’institutionnel et- ne veut rien entendre de la Bretagne… Aussi, pour éviter toute critique, il serait souhaitable de faire patronner ce travail par une préface signée d’un érudit, un Yvon Tranvouez par exemple…
Michel Priziac propose son imprimeur de Guingamp, mais Catherine Latour, qui sait qu’en Bretagne les imprimeurs sont particulièrement chers, nous dit que cela sera à étudier de près pour un juste équilibre car il ne faut pas oublier que le budget de l’I.C.B. diminue d’année en année et que l’on vit sur un acquis financier (10.000 euros par le Conseil Régional – mais il faut déjà prévoir 7.000 euros pour le Collier de l’Hermine – 20.000 euros la Région, 5.000 euros par le Conseil Départemental du Morbihan, et 5.000 euros par la ville de Vannes). Nécessité donc de trouver un diffuseur…
L’idée est d’établir une carte numérique qui serait diffusée sur le site de l’I.C.B. Les thématiques à porter sur la carte muette, légendes en tête, pourraient être :
Départements – Villes Administratives – Reliefs – Cours d’eau – Voies de Communication importantes –
Jeannick LE MEE propose également une distribution de cartes dans les Maisons Familiales Rurales de Bretagne.
Suite à quoi, Michel PRIZIAC, récapitule :
.- Projet d’études à sortir sur le site
.- Pour l’historique de la carte muette, projeter une carte numérique à diffuser sur le site ICB
.- Chercher un système de diffusion.
.- Communiquer l’info pour informer la présence des documents sur le site.
.- Thèmes à définir.
.- Prévoir un budget prévisionnel d’environ 4.000 euros
Mikaël COUTELLER s’engage à faire ce travail pour les 6èmes (Collège) et Roland ALLAIN pour les CM.1 et CM.2 (Primaire). – Une recherche de Bretonnants pour le travail de relecture s’ensuivra.
