Apprenti boulanger dans l’entreprise familiale, il ne tarde pas à révéler en même temps des aptitudes de coureur cycliste exceptionnel. Courageux, aimant le panache, il se constitue un palmarès prestigieux à une époque où le sport cycliste est en pleine ascension. Champion de France sur route (1950 et 1951), vainqueur de Milan-San Remo (1951) et du Grand Prix des Nations (1952), champion du monde (1954), son plus grand succès, qui le rend très populaire, est d’avoir remporté brillamment trois Tours de France successifs (1953, 1954, 1955). Il se retire en 1962, après avoir remporté Bordeaux-Paris et Paris-Roubaix. Il réussit alors une reconversion remarquée en créant les instituts de thalassothérapie de Quiberon et de Porticcio, ainsi que l’institut Louison-Bobet de Vichy, ouvrant ainsi la voie à des activités nouvelles prometteuses.
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