QUIBERON bataille de

26 juin-22 juillet 1795
Contre-Révolution

Episode de la déroute de Quiberon, 1889, Pierre Outin (1840-1899)
Episode de la déroute de Quiberon, 1889, Pierre Outin (1840-1899)

C’est la seule tentative importante, avec les guerres de Vendée (1793), pour le rétablissement du pouvoir royal par les armes. Elle est le résultat de la concertation entre les émigrés, le gouvernement anglais désireux d’alléger la pression en Hollande et les chouans. Soigneusement préparée, avec des effectifs supérieurs à ceux de l’armée républicaine commandée par Hoche, cette opération fut cependant un grave échec. La rivalité entre les chefs émigrés et de mauvais choix stratégiques l’expliquent en grande partie. Les combats principaux.débutèrent tardivement, le 10 juillet, par une attaque manquée sur le village de Sainte-Barbe, pendant que deux opérations de diversion confiées à « l’armée rouge » des chouans allaient échouer, l’une à Coëtlogon et l’autre près de Guidel.

La retraite qui suivit et la contre-attaque de Hoche et Humbert amena la perte du fort Penthièvre tenu par les émigrés, le 20 juillet. Après des combats acharnés autour de Quiberon, qui laissèrent de part et d’autre nombreuses victimes, l’armée royale dut se résoudre à demander une capitulation, qui fut l’objet de contestations.

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